Un chat roublard qui réclame des bottes, intrigue auprès du roi, dépouille un ogre terrifiant : Le Chat Botté de Charles Perrault.
Etrange héritage : un chat insolent et roublard qui réclame des bottes à son maître, qui intrigue pour placer ce dernier auprès du roi, qui a raison d’un ogre terrifiant pour le dépouiller de ses biens… Oui, c’est le célèbre Chat Botté de M. Charles Perrault. A l’origine, ce projet d’album fut un prétexte d’animation scolaire et les décors de nouveaux terrains de recherches. Ainsi, une réflexion sur l’herbe permit de quitter définitivement le paillasson-gazon en plastique des images précédentes au profit du papier de soie découpé, plus juste et surtout plus souple à l’emploi, le grand virage opéré se situant au niveau des 2èmes et 3èmes plans réalisés en bas-reliefs. En effet, une des originalités de mes images étant l’absence de flou, à la manière des maîtres flamands, rendre la profondeur d’un paysage sans diminuer la présence des personnages du premier plan ne tenait qu’à des procédés de technique numérique : diminution de contrastes et de luminosité, désaturation des couleurs, etc…, voire à la simple suppression d’éléments encombrants.
Dans le cas du décor extérieur du Chat Botté, l’herbe et les fleurs du premier plan sont bien en volume mais le 2ème plan est un bas-relief sur lequel l’herbe et le sentier sont peints. Au lointain mais toujours nets, le moulin, le château et la forêt sont réalisés dans le même esprit : plus tout-à-fait de la peinture et pas encore complètement du volume.
Pardon d’avoir été un peu technique. Une envie, comme ça…